L’associatif, ça te rapporte quoi ?

Si vous n’allez pas au bout de cet article, je ne vous en voudrais pas ! 

Je m’investis depuis des années dans plusieurs associations : les Dirigeants Commerciaux de France (DCF) – Fédération Nationale (où je suis Président Occitanie et délégué national à la prospective), la CPME 31 , et même mon club de football vétéran, dont je suis trésorier. À chaque fois, je donné du temps, de l’énergie, simplement parce que je crois aux liens que l’on tisse quand on partage un métier, une fonction ou un sport avec passion et engagement.

On me demande souvent : « Qu’est-ce que ça te rapporte ? » Si on en attend un retour financier immédiat, je ne mentirai pas : On est souvent déçu. Pour ce genre de retour, il existe des clubs d’affaires et des réseaux très bien organisés.

En revanche, j’ai découvert que les relations et la confiance issues de ces engagements finissent par donner naissance aux meilleures opportunités. J’ai noué des partenariats durables, j’ai compris les coulisses des décisions publiques, et j’ai appris à écouter chaque bénévole et fédérer une équipe autour d’un projet commun.

Dans chaque association, il y a, ceux qui font et qui sont souvent peu nombreux, et ceux qui consomment, qui râlent, suggèrent ce qu’il aurait fallu faire, ou s’étonnent de l’organisation. Ça fait partie du jeu, comme on dit chez nous ! Ça nous apprend à composer avec les attentes, à canaliser l’énergie des contributeurs et à transformer les critiques en leviers d’amélioration. J’emporte toujours ces enseignements dans mes missions d’entreprise : savoir identifier les acteurs, valoriser les volontaires et gérer les réfractaires est une compétence clé pour piloter un projet, quel qu’il soit.

Chaque réunion associative est pour moi une masterclass gratuite : un intervenant éclairant au congrès DCF, un échange passionné sur l’avenir des entreprises à la CPME, un fou rire partagé sur un tir à côté quand le gardien adverse est déjà à la douche ! Ces moments m’aident à décrypter les tendances du marché, à cultiver ma compréhension de l’humain, à nourrir ma vision de la fonction commerciale.

Piloter un projet quand on ne peut pas motiver par un bonus ou un salaire, c’est un excellent apprentissage du leadership. On doit trouver les mots, donner envie, reconnaître chaque contribution et faire naître un sentiment d’appartenance. Ces compétences, je les transpose tous les jours dans ma relation avec mes clients, mes partenaires et mes collaborateurs.

Je ne vous promets pas de miracle, simplement ma conviction : plus on s’investit sans attendre de bénéfice immédiat, plus on en retire. Le véritable retour sur investissement, c’est cette confiance mutuelle, ces idées et ces amitiés qui se nouent. C’est aussi cette satisfaction intime de contribuer, bénévolement, à un projet plus grand que soi.

Si vous êtes toujours là, je vous félicite et s’il y a quelque chose à retenir de ces quelques lignes : n’attendez pas le deal ou le contrat pour vous engager. Essayez l’associatif, prenez part à un groupe de travail, lancez un projet et pilotez un collectif. Les bénéfices ne seront peut-être pas immédiats, mais ils seront profonds et durables.

Vous êtes impliqué dans l’associatif. Et vous, ça vous apporte quoi ?